Burger count

Le BCC (burger count contest) a enfin été lancé. Pour y participer et gagner (ou perdre) des bières, c'est par ici

Burger Count : 75

Pour info, j'ai commence le 28 Juin.

Participants :
Pat, raist (enfin peut-être), JB, K'you, Pim's, Billy, JaiL, Gus

mardi 27 juillet 2010

Burger Count Contest

Après une intense reflection, j'ai enfin choisi la maniére dont se passera le BCC, ou Burger Count Contest (ça fait toujours plus classe les sigles).

Le but est très simple. En haut de la page se trouve le burger count. C'est le nombre de burgers que j'ai mangés depuis que j'ai quitté de notre douce France et sa vraie gastronomie. Le but est de donner une estimation la plus précise du nombre sur lequel s'arrêtera ce compteur à mon retour en France.

Pour participer, rien de plus simple, il suffit de poster un commentaire avec votre estimation du nombre de burger que je vais manger d'ici à ce que je revienne en France le 30 août (je crois). Vous avez jusqu'au 10 août pour participer, heure de quand je dis que c'est fini, c'est fini (on est pas en démocratie non plus (règle adaptable en fonction des pots de vin promis)). Je ne prendrais en compte que le dernier commentaire posté pour déterminer votre estimation (donc ça sert à rien de râler en disant "non, mais avant de dire 300, j'avais donné la bonne estimation").

Vous vous dites "C'est bien beau, mais pourquoi je jouerais à ce jeu à la con". C'est très simple, pour de la boisson (bière ou soft). La deuxième moitié du tableau devra payer entre 1 et 3 coups (en fonction du classement, tout ça) à la première moitié du tableau. Par exemple, le dernier paye 3 coups au premier, le pénultième (vous vous y attendiez pas à celle là) 2 coups au second, et le reste des "losers" paye un coup au reste des "winners". C'est trop bien, ça fait sociabiliser et tout.
J'entends par un coup une Kro ou équivalent ou un coca/pampryl/whatever. Après, si le perdant est d'humeur généreuse, il peut payer avec une coupe de champage où autre (je ne veux pas savoir comment vous vous arrangerez).
D'aucun se diront que les gens qui lisent mon blog ne sont pas forcément Kchanais. Comment dans ces conditions se faire payer son coup ? (vous allez pas non plus réclamé si vous avez perdu...). Faisant preuve d'une grande abnégation, je ferai l'intermédiaire (je vais bien boire à la rentré moi...). Pour les petits malins, pendant les [pots] et autres open-bars, ça compte pas.
Comme je suis vachement sympa, si quelqu'un trouve le nombre exact de burgers que je mangerais, je lui paye une bouteille de je sais pas encore quoi.

Enfin, comment déterminer le classement ? Bah, en classant les gens par rapport à la valeur absolue de la différence entre le nombre de burgers que j'aurais baffré et leur estimation. Les égalités seront départagées à la tête du client et au pot de vin.

Voili, on se retrouve à la rentrée pour se boire tout ça.

You'll never picture what I did this week-end

Enfin arrive mon premier week-end. Fort d'une partie de la sagesse de mon germain maître de stage, je décide que j'irai à Devonport le dimanche. C'est au nord d'Auckland. On peut soit y aller par la route (c'est un poil long quand même), soit par la mer (ce qui ne prend que 12 minutes et est plus funky quand même). Il y a deux grosses collines qui donnent des points de vues assez cool sur la ville et la baie.

Du coup, me demanderez-vous à raison, qu'ai-je fais de mon samedi. C'est ma foi une très bonne question. J'ai acheté un appareil photo. Et ce pour une raison très simple : c'est quand même super beau la Nouvelle-Zélande, et c'est plutôt rageant de pas pouvoir garder de trace graphique de tout ça.

Ça n'a pas l'air comme ça, mais dans un pays pour le moins insulaire, c'est dur de choisir. En effet, comme faut que ça vienne par bateau pour juste un pays, tout ce qui est électronique, et donc plutôt produit en Asie, est plutôt cher. Du coup, j'ai passé toute mon après-midi entre les quatre boutiques qui vendaient des appareils photo et la bibliothèque, qui présente ce net avantage de fournir une connexion wifi gratuite. Après moultes réflexions, aidées par des choses plus ou moins bien écrites sur un calepin (principalement des références et les prix qui vont avec) et forces recherches internet, j'ai réussi à prendre une décision.

Je ne vais pas faire durer le suspens plus longtemps (d'autant que ce n'est qu'un procédé rhétorique visant à faire semblant que ce que je raconte est super intéressant), j'ai opté pour un Canon Ixus 105. C'est le digne héritier de l'Ixus 95, plus ou moins l'entrée de gamme de Canon. M'enfin, l'entrée de gamme de Canon à quand même un bonne tête de milieu de gamme de pas mal de marque. La bête fourni des clichés à 12,1 mégapixels, possède un zoom 4x, et surtout, un grand angle de 28mm, ce qui n'est pas trop mal pour un compact, et plutôt cool quand on veut prendre des paysages. Ça tombe bien, à ce qui paraît, il y en a pas mal en Nouvelle-Zélande. Le tout est emballé dans une coque en métal, donc c'est raisonnablement solide. Des personnes bassement matérialistes se demanderaient combien cette merveille coûte. 300$ avec une carte 2Go plutôt rapide pour pas attendre dix secondes que ça enregistre les 12,1 mégapixels. C'est pas l'affaire du siècle, loin de là, mais c'est pas trop loin du prix français et c'est moins cher que les prix néo-zélandais sur internet, alors que c'est en boutique (donc sous-garantie et tout).


Maintenant que j'ai un super jouet, comme tout enfant qui se respecte, j'ai été prendre plein de photos. Voici une partie du résultat, le reste est .




Au final, il est pas trop mal ce petit appareil. Il y a même un mode "programmable", où on peut toucher à une dizaine de paramètres et avec les trois systèmes de visé
e différent, on arrive à peu près à lui faire entendre raison.

Maintenant que je suis tout équipé, il est temps d'aller se coucher, pour le lendemain. C'est un échec cuisant, car après le magnifique soleil de la veille, c'est la pluie. Toute la journée (a ouais, c'est vrai, il faut regarder la météo...). Du coup, je me suis baladé sur Queen Street, parce que c'est couvert à peu près partout.


Les deux semaines qui ont suivies ont été dans l'ensemble assez calmes. Une sortie avec Touski et des potes à lui le mardi. Un déménagement pour un T1bis, parce que bon, le backpacker, on s'en lasse. Un tour au pub avec Gab et un pote à lui pour regarder le match des All Blacks (12 - 32 je crois, grosse fessée pour les Sud-Af). Un Dimanche loose, avec encore de la pluie. Et c'est à peu près tout... Bon bien sûr, je fais avancé la science, mais bon. Déjà, elle avance pas très vite (quoique, j'ai été plutôt efficace pendant 3-4 jours), mais j'ai pas vu grand chose pour l'instant. Heureusement, vient le week-end du 17-18, mais ceci est une autre histoire.

lundi 26 juillet 2010

I can't wait for the week-end to begin

Après ce magnifique couché de soleil (désolé, j'ai pas de photos, j'avais pas encore mon super appareil photo). Je suis retourné à mon backpacker, parce qu'il faut bien que je prenne mes quartiers à un moment. Une chambre de backpacker, c'est plutôt spartiate : des lits superposés et une fenêtre. En plus, mes camarades de chambres sont des japonnais qui répondent à peine quand ou leur dit bonjour (enfin "hi", parce que je suis pas sûr qu'ils comprennent très bien le français...). Ça va être funky beat.

Du coup, je ne me démonte pas, et file vers Queen Street. Après quelques trois minutes de marche harassantes, j'arrive à Metrocity, un centre commercial avec une food court et un cinéma dont l'une des salles est en Imax.



Après un rapide coup d'oeil au programme : 4 salles pour Twilight, 4 salles (dont la Imax) pour Toy-story 3, 3 salles (dont une 3D) pour Shrek Forever After. Ce qui laisse bien 4 salles pour le reste des films. C'est fou la culture dans les pays anglo-saxons... Le reste des films n'étant pas folichon, j'opte pour Toy Story 3, en Imax,s'il vous plaît. C'est amusant, ici, on se voit assigner sa place dans la salle à l'achat du ticket. J'étais en plein milieux à peu près aux 2/3 de la profondeur de la salle, parfait.
L'Imax, ça envoie quand même clairement du rêve. Déjà, ce ne sont pas les lunettes vaguement polarisantes rouge/vertes mais un truc ubber technologique avec des piles à l'intérieur du dedans qui se synchronise avec un émetteur pour polarise le bon oeil au bon moment (si on cache la capteur, ça polarise plus. La démarche scientifique est un effort quotidien, c'est pour ça qu'on glande quand on est au labo). Et le son envoie du gros pâté : 12kW (soit 4 Kokardes ou 4,8 Track'N Arts) avec des basses qui vont vibrer le plancher. Enfin, ça fait vibrer le plancher que pendant les pubs, pendant le film, ils se modèrent.
Contrairement à mes craintes (ouais, c'est le troisième, c'est pas toujours bien les troisièmes, ils épuisent un peu la licence, toussa), il est vraiment à la hauteur des deux autres opus. Le fait de l'avoir vu dans des conditions trop awesomes joue peut-être.

Pour me remettre de ces folles émotions, je rentre au backpacker pour lire le livre de Nik. Bah c'est plutôt chiant. Le style est très lourd, comparé au livre que j'avais commencé dans l'avion sur l'intelligence artificielle, mais j'apprends en gros le fonctionnement du cerveau. La partie info est mieux écrite et plus intéressante (je ne suis sûrement pas des plus objectif sur l'intérêt, mais au bout du 25ème mot latin pour nommer une partie du cerveau dans un texte en anglais, j'ai tendance à saturer un peu). C'est par contre un très bon moyen de trouver le sommeil...

Le lendemain, je vais vaillamment au labo, histoire de parler un peu de ce que je vais faire avec Stefan. Après moultes discussion qui n'avaient rien à voir avec ce qu'on fait au labo, il me parle de sa thèse. Elle porte algorithmes évolutionnaires. Ça à l'air beaucoup plus cool que les réseaux de neurones en fait. En plus, ça se vulgarise pas mal.
Je vais partir du principe que vous connaissez tous la théorie de l'évolution (désolé W. et les autres expatrié au States, j'ai pas envie de l'expliquer). Bah c'est un poil inspiré de ça. C'est utile pour résoudre les problèmes avec plein de variables, dont l'influence des unes sur les autres est compliquée. Le fonctionnement de ces algos est assez simple : on génère aléatoirement plein de jeux de solutions. On voit lesquels sont les plus adaptés. On ne garde que ceux-là pour modifier la manière dont on génère les solutions. Et ainsi de suite. À la fin, on trouve une solution qui convient bien.
Pour ceux qui s'y connaissent plus, il fait ça avec des Q-bits, parce que c'est plus classe. Ça converge plus vite et ça réussi à échapper des minima locaux pour aller vers les globaux (si vous avez rien compris, fallait arrêter de lire après "pour ceux qui s'y connaissent plus", nah).
Étant donné que je lui dis que ça m'intéresse, il me propose de faire mon stage là-dessus plutôt que sur les CNGM. Il veut faire une implémentation en python, pour avoir un truc modulaire, en s'appuyant sur des libs de bas niveau pour pas que ça rame trop. Mais pour que je sois trop surchargé de travail, il m'imprime des articles qu'il a rédigé et me dit de rentrer, non sans m'avoir conseiller des choses à faire pour le week-end.

Comme il est à peine 15h, je vais encore au cinéma. Ce coups-ci, j'opte pour Shrek, en 3D seulement, pas en Imax. Il est pas mal, mais il est quand même en dessous des autres.

lundi 12 juillet 2010

Research is a tough job

Ce coup-ci, j'ai moins fait le loir, vu que je me suis réveillé tout seul à 7h (whoulalalala, mais ça m'est pas arrivé depuis... bein je me rappelle pas en fait). Du coup, j'ai regardé la fin du levé de soleil depuis ma fenêtre, mais bon on a vu mieux, vu qu'il y avait des immeubles plus hauts que le mien qui gâchaient un peu la vue. Ça me laisse donc trois heures avant de devoir rendre mes clefs, juste le temp s de commencer le bouquin de Nik et de regarder deux épisodes de Scrubs.

Après un rapide détour par mon "backpacker" pour poser mes bagages, j'arrive au rendez-vous que j'avais avec Stefan pour aller manger, à 11h30. Sa soutenance de thèse était la veille et il l'a réussie avec brio apparemment. C'est la classe, je devais être encadré par un Phd, je suis en fait encadré par un Doctor. Après quelques discussions entre ce tout nouveau docteur et des membres du KEDRI, nous sortons manger dans une "food court".

Je me dois d'arrêter mon récit, certes passionnant; pour vous décrire une amusante coutume locale. Le KEDRI est dans un immeuble près d'un grand carrefour et pour faire traverser les piétons, l'intégralité du trafic est arrêté. C'est donc l'anarchie totale avec des gens partout sur la route dans tous les sens.



Et commne ils sont super cool, il mettent même un compte à rebours pour savoir dans combien de temps on va se faire écraser :



Nous mangeons de la nourriture malaisienne, du poulet au curry assez relevé et des nouilles, plutôt bon (arghhh, une entorse à mon régime de nourriture locale). Nous avons beaucoup discuté pendant le repas. Stefan avait envie de partir à l'étranger pour sa thèse et on lui a proposé la Nouvelle-Zélande. Il est plutôt content de son choix, notamment parce qu'en faisant 30mn de route, on est en plein milieu de la pampa avec pour seule compagnie des moutons. Too bad, j'ai pas mon permis... Il pense aller à Lausanne après, ma mission, beaucoup plus importante que mon stage, est donc de lui enseigner des rudiments de français, car il semble plutôt bien au point sur les jurons.

À 13h, une matheux italien fait un présentation, mais juste avant, Nik fait les annonces, notamment celle de mon arrivé. De ce que j'ai vu, il y avait une quinzaine de personnes présentes, surtout des indiens et des chinois (normal pour un labo d'info) et un italien. Je le sentais pas trop le matheux avec sa présentation sur la prise de décision avec des nombre "fuzzy". Au final, c'était très bien expliqué, malgré un accent italien assez incompréhensible. Le modèle est très élégant, mais suppose que tout le monde se réunisse pour trouver le meilleur compromis, mais d'aucun dirait : "Ça marchera jamais" (m'enfin, c'est le principe des trucs que font les matheux, c'est joli, mais en vrai, ça marche pas).
\begin{truc de scientifique}
Je vous sens fébrile : mais que sont les "fuzzy numbers" ? Le modèle est basé (entre autre), sur une variable entre 0 et 1 pour comparer deux choix (1, je ne veux rien d'autre que la première, 0, je ne veux rien d'autre que la seconde). Les fuzzy numbers sont juste une distribution de probabilité, ici des triangle d'aire 1 (oh, mais quelle surprise surprenant) donc le centre de gravité et la base varie au cours des itération. Après, c'est ce que j'en ai compris, les ,atheux vont peut-être me lancer des tomates.
\end{truc de scientifique}

Tout cela nous mène bien à 14h, où Stefan me dit que je peux... rentrer chez moi. Cette première journée de labo a été exténuante : 3h30 dont une heure de pause déjeuné. Et après on râle en disant que la recherche n'avance pas.

Après cette dure journée de travail, je suis parti vers le "Victoria Park". En fait, c'est pas vraiment un parc, c'est plein de terrains de sport avec des arbres et des jeux pour enfant autour. Le truc cool, c'est que les terrain n'ont pas des cages ridicules avec des filets, mais des sortes de H de chaque côté du terrain. C'est bon, je suis bien en Nouvelle-Zélande, l'ovalie est reine.

Sur ce, j'ai un couché de soleil à regarder, alors je vais arrêter d'écrire.

mercredi 7 juillet 2010

First day in Auckland

Après moultes heures de train/avion (je suis parti de London Heathrow, c'était moins cher), me voilà enfin au pays de kiwis. Non, pas ceux ridicules avec des poils et une chaire verte, ceux ridicules avec des plumes et qui ne savent pas voler.

Je suis arrivé vers 17h, c'est à dire peu avant le coucher de soleil, du coup, c'était vraiment super beau vu du ciel (l'océan, c'est classe depuis 12000m de d'altitude -je vole en Airbus moi, je suis un patriote et en plus, ca va 2000m plus haut que les boeing de ces salauds d'Amerloques-). Ça à l'air plutôt petit, vu de la haut, mais en fait, ça l'est. La Nouvelle Zélande représente à peu près la moitié de la France (de mémoire, j'avais été voir il y a longtemps sur wikpédia -j'ai vérifié, c'est la moitié de la France métropolitaine) au niveau superficie, pour seulement quatre millions d'habtant, et beauuuuuuuuuuuucoup plus de moutons (8 fois en fait, mais il y a 20 ans c'était 22 fois). Du coup, c'est un tissu urbain peu dense avec plein de trous au milieux (un peu comme du gruyère quoi).

Bref, revenons à nos animaux bêlants. Donc, disais-je, je suis arrivé vers 17h, et je suis resorti de l'aéroport vers... 19h. Non non, la douane n'a pas été chatouilleuse, bien au contraire, ils ne m'ont absolument rien demandé d'ailleurs, c'est juste que mes bagages ont décidé de rester dans le précédent aéroport. Du coup, je me retrouve en terre hostile, avec pour seules possessions mon bagage à main (qui, rappelons le, pèse à peu près 10kg et contient deux PCs, c'est bon, je devrais survivre), un magnifique kit Qantas pour passer la nuit et un MacDo dans le ventre, parce que j'aime bien manger local quand j'arrive dans un pays.

Je me dirige donc vers le Downtown, ou j'ai réservé un studio meublé pour deux nuits, afin d'avoir un lit douillet et profiter pleinement de mon décalage horaire. Vu du bus qui me mène aux ferries, tout près de mon futur chez moi temporaire, ça n'a pas l'air fou la Nouvelle-Zélande. Il fait plutôt frais (5°C, ils sont civilisés ici, ils ont les degrés Celsius, pas comme ces salauds d'Anglais et d'Américains) et c'est moche. Faut dire, je suis dans la banlieue, il fait nuit et c'est plutôt l'hiver aussi (rapport à un truc avec les hémisphères). Par contre, le downtown est plutôt classe. C'est une sorte de centre ville américain, mais en plus petit. La preuve, la Sky Tower, ze building le plus grand d'Auckland, ne fait que 300m et des poussières.



Mon studio est dans la résidence Istay (mouais, enfin deux jours seulement parce 85$ -soit 50€-, ça fait cher quand même). C'est un immeuble d'une vingtaine d'étages non loin des ferries et donc, de Queen's Street, La grosse rue commerçante. Je prends possession de ma chambre et là, trop classe, j'ai été upgradé et j'ai pas un studio, mais un F1. C'est plutôt cosy, avec une télé, une chaîne, une cuisine, une chambre et une salle de bain avec machine à laver et sèche-linge. Après une étude poussée de l'offre interneé (5$ l'heure, ou 15$ les 24) j'opte pour 24h. J'ai juste eu le temps d'envoyer quelques mails avant de me faire méchamment "jet lagged" (à 22h, mon corps m'a rappelé que normalement, il était pas du tout cette heure là).

Le lendemain, après douze bonnes heures de sommeil, je me lève de mon super lit deux places trop confortable de la mort qui tue. Je dois voir mon respo de stage vers 13h, ce qui me laisse 3h pour me balader et trouver à me sustenter. Je demande à la réception si je peux faire livrer mes bagages ici, du coup, la réceptionniste les a appélés et à tout régler, plutôt cool. Je me suis promené sur les docks et Queen's Street. Ça n'a fait que renforcé mon sentiment. C'est pas très grand quand même. Ça doit faire un arrondissement parisien à tout casser. Après j'ai été faire un tour dans un centre commercial. Dans l'ensemble, c'est pas trop cher (vu que 1€=1,75NZ$, ça aide) et on mange facilement pour 10$. En parlant de manger, c'est le mode américain des "food courts". Ce sont des sortes de grandes places au milieu des centre commerciaux avec des resto sur les bords et des tables au milieu. C'est vachement plus simple pour se mettre d'accord sur où on va manger.

Après avoir testé la gastronomie locale (Burger King. C'est mieux que Mac Sale : c'est meilleur et les sodas sont en open), je me dirige vers le KEDRI. Sept étage plus tard, je découvre mon lieux de stage : un labo d'un quinzaine de bureaux avec une salle des master et tout ce qu'on trouve dans un labo. Je rencontre d'abord Joyce, la responsable administrative, qui m'acceuille gentiment, même si elle à l'air d'être plutôt sèche. Puis viens Nikola Kasabov, le dorecteur du KEDRI, beaucoup plus jovial et bedonnant avec un accent qui fleure bon l'Est de l'Europe (on aurait pû s'en douter à son nom, il est plutôt bulgare). Enfin, je rencontre mon respo de stage, Stefan, dont la grande taille et le facies blond aux yeux bleu colle bien avec ses origines germaines. Stefan et Nikola sont plutôt sympas. Ils m'ont dit de pas me prendre la tête parce que de toute façon, en 6 semaines, j'allais pas pouvoir faire grand chose. Je vais voir Nikola la mercredi prochain pour lui préseneter mon projet de stage. Stefan m'a prèté le livre de Nik : Computational Neurogenetic Modeling. En gros, on prend un réseaux de neuronnes, des protéines (commandées par des gènes, donc en fait on prend un réseaux de gènes) et on voit ce que ça donne en pas à pas. Ça à l'air d'être de la bio comme ça, mais en fait non, vu que c'est pas des vrais réseaux. Ce sont juste des grosses matrices (des gros tableaux avec des chiffres dedans pour les plus ignorants) avec lequelles je vais faire mumuse.

Aprés toutes ces émotions (j'ai quand même un bouquin à lire partiellement en une semaine alors que ça pourrait se torcher en deux jours en faisant que ça, mais bon, ils ont l'air de vouloir me laisser faire un peu ce que je veux), je pars acheter une carte SIM et une clef 3G pour pouvoir téléphoner et envoyer des emails, parce que c'est un peu le seul moyen de communiquer avec le labo les mails. Ensuite, je réserve un "backpaker" (une auberge de jeunesse quoi) pour une semaine mois cher que deux jours d'appart... Enfin, je rentre chez moi, non sans avoir mangé un Burger King (c'est trop bien, ils font un "big deal" avec un menu whoopers et un cheeseburger pour 10$). Après un longue et âpre bataille (que j'ai gagnée, faut pas abuser) avec ma clef 3G pour qu'elle daigne marcher sous linux et un film, Morphée vient encore me chercher un peu tôt à mon goût.

mardi 6 juillet 2010

Preparer sa valise, ou comment essayer de trouver de la masse negative

C'est bientôt le départ, demain en fait, je suis chaud patate, j'ai préparé une magnifique liste de ce qu'il faut emmener. Enfin commence ce moment qui tente de défier les lois de la physique : la préparation de la valise.

Le sujet d'aujourd'hui est le suivant : Comment faire tenir 25 kg d'affaires dans seulement 23 kg de prévus par la compagnie aérienne.

Hypothèses :
- Vous disposez d'une valise d'une masse de 2,5 kg et d'un sac à dos, d'une masse d'un kg et d'une contenance de 30L.
- Vous disposez d'un pèse personne.
- Vous disposez de 25 kg de choses diverses et variées à emmener dans un pays far far away.
- Vous disposer d'un Niarff

Bon déjà, c'est pas gagné, juste avec les contenants, je viens de perdre 3,5 kg alors que j'en avait déjà 2 de retard.

Question 1 : Donnez deux méthodes pour peser les bagages.
- Commencer par se peser le Niarff : 81,1 kg (bigre, j'ai perdu du poids, il faut que je me remette au sport, heureusement que je pars dans un pays qui a érigé l'ovalie en religion). Ensuite, se peser avec les bagages et soustrait son poids.
- Poser la valise directement sur la balance en la faisant tenir tant bien que mal, tout en laissant l'écran de la balance visible. Là ou ça devient tricky, c'est quand il faut en plus mettre le sac à dos sur la valise

Question 2 : Proposez deux démarches afin de vérifier l'exactitude de la valeur affichée par la balance.
- Appliquer les deux démarche de la question 1 et voir la différence entre les deux résultats => la différence est négligeable (±0,1 kg, le pas de mesure).
- Chercher des objets de masse connue et les peser. Bon, qu'y a-t-il au sous-sol... Un pack de lait, un pack d'Ice Tea et un pack de San Pelegrino.
Masse de 8 bouteilles d'un litre de lait : 8,5 kg
Masse de 4 bouteilles d'Ice Tea de 2L : 8,5 kg
Masse de 6 bouteilles d'un litre de San Pelegrino : 6,4 kg
Les résultats semblent cohérents.
- Une troisieme en bonus : peser la valise à l'aéroport et se dire que c'est trop awesome, parce qu'elle fait éxactement 22,9kg.

Question 3 : Arghhhhhhhhhh, mais pourquoi la masse de l'ensemble Niarff+Valise augmente alors que rien n'est ajouté à la valise.
Il semble y avoir un lien direct entre la baisse de la masse de la bouteille d'Ice Tea et l'augmentation de celle du Niarff (C'est bon, je suis repassé à 83 kg, c'est mieux).

Question 4 : La masse des bagages à mettre en soute est de 23,3 kg en tout, comment repasser en dessous de 23 kg ?
Très simple, enlever le gel douche et le shampoing, de toute façon, le Niarff un hippie, ça sert à rien. On obtient un baisse de la masse de 0,5 kg, soit 22,8 kg au total. Victoire !!!!

Question 5 : Mais pourquoi mon bagage à main pèse 10 kg ???
Je pense qu'il y a un rapport avec les 8 kg de PCs, chargeurs et disques durs externes.

Au final, j'ai moins de linge que ce que j'avais prévu (bon d'un autre côté, vu qu'à la base, j'avais 25 kg à mettre dans mes bagages en soute pour seulement 23 possibles, ça se tient), je n'ai pas ma combinaison de ski, alors qu'il y a les Alpes sur l'île du Sud, mais surtout; je n'ai pas pû prendre mon clavier (il pèse 0,9 kg le bougre). C'est le drame, tout d'abord, il fait de la lumière orange, et c'est classe, mais en plus, je vais devoir utiliser un QWERTY. Ma liste amoureusement préparée me permet maintenant de regretter amèrement ce que je n'ai pû emmener. Hurray.

La suite se passera demain dans l'Eurostar, puis dans les noooooooooooombreux avions (ok, seulement 3) à prendre pour arriver à bon (aéro)port. (C'est classe comme fin. Ça fait feuilleton. J'irai même jusqu'à dire que le suspens est insoutenable)

Avant-propos

Comme c'est vachement a la mode, je fais mon blog. Vous me direz, mais pourquoi donc ? Parce que je suis a 18556km de la capitale (et donc 10h de decalage horaire) et que j'aurais pleins de trucs awesome a raconter. Parce qu'il y aura bien des moments dans mon stage ou ca va me gonfler/je vais compiler (ah non en fait, vu que je ferai du Python, donc pas de compilation). Parce que je sais que vous etes nombreux (ou pas), vous , famille, stagiaires qui compilez, Kchanais, gens que je connais,... qui brulez d'avoir de mes nouvelles.

PS : le lecteur averti aura remarque l'absence, qui pique un peu les yeux, d'accents. C'est a imputer a cette @!#$!%%!@!@!@## de clavier qwerty microsoft qui n'a pas de touche alt-gr et ne permet donc pas de faire des accents. Je passe sur le pave numerique qui ne fonctionne pas. Meme sous linux, microsoft peut pas s'empecher de tout pourrir.

PSS : Le lecteur doublement averti aura remarque la presence d'accents dans certains articles. J'ai bien le droit de tapper des trucs sur mon eeepc quand meme !!!!