Burger count

Le BCC (burger count contest) a enfin été lancé. Pour y participer et gagner (ou perdre) des bières, c'est par ici

Burger Count : 75

Pour info, j'ai commence le 28 Juin.

Participants :
Pat, raist (enfin peut-être), JB, K'you, Pim's, Billy, JaiL, Gus

lundi 26 juillet 2010

I can't wait for the week-end to begin

Après ce magnifique couché de soleil (désolé, j'ai pas de photos, j'avais pas encore mon super appareil photo). Je suis retourné à mon backpacker, parce qu'il faut bien que je prenne mes quartiers à un moment. Une chambre de backpacker, c'est plutôt spartiate : des lits superposés et une fenêtre. En plus, mes camarades de chambres sont des japonnais qui répondent à peine quand ou leur dit bonjour (enfin "hi", parce que je suis pas sûr qu'ils comprennent très bien le français...). Ça va être funky beat.

Du coup, je ne me démonte pas, et file vers Queen Street. Après quelques trois minutes de marche harassantes, j'arrive à Metrocity, un centre commercial avec une food court et un cinéma dont l'une des salles est en Imax.



Après un rapide coup d'oeil au programme : 4 salles pour Twilight, 4 salles (dont la Imax) pour Toy-story 3, 3 salles (dont une 3D) pour Shrek Forever After. Ce qui laisse bien 4 salles pour le reste des films. C'est fou la culture dans les pays anglo-saxons... Le reste des films n'étant pas folichon, j'opte pour Toy Story 3, en Imax,s'il vous plaît. C'est amusant, ici, on se voit assigner sa place dans la salle à l'achat du ticket. J'étais en plein milieux à peu près aux 2/3 de la profondeur de la salle, parfait.
L'Imax, ça envoie quand même clairement du rêve. Déjà, ce ne sont pas les lunettes vaguement polarisantes rouge/vertes mais un truc ubber technologique avec des piles à l'intérieur du dedans qui se synchronise avec un émetteur pour polarise le bon oeil au bon moment (si on cache la capteur, ça polarise plus. La démarche scientifique est un effort quotidien, c'est pour ça qu'on glande quand on est au labo). Et le son envoie du gros pâté : 12kW (soit 4 Kokardes ou 4,8 Track'N Arts) avec des basses qui vont vibrer le plancher. Enfin, ça fait vibrer le plancher que pendant les pubs, pendant le film, ils se modèrent.
Contrairement à mes craintes (ouais, c'est le troisième, c'est pas toujours bien les troisièmes, ils épuisent un peu la licence, toussa), il est vraiment à la hauteur des deux autres opus. Le fait de l'avoir vu dans des conditions trop awesomes joue peut-être.

Pour me remettre de ces folles émotions, je rentre au backpacker pour lire le livre de Nik. Bah c'est plutôt chiant. Le style est très lourd, comparé au livre que j'avais commencé dans l'avion sur l'intelligence artificielle, mais j'apprends en gros le fonctionnement du cerveau. La partie info est mieux écrite et plus intéressante (je ne suis sûrement pas des plus objectif sur l'intérêt, mais au bout du 25ème mot latin pour nommer une partie du cerveau dans un texte en anglais, j'ai tendance à saturer un peu). C'est par contre un très bon moyen de trouver le sommeil...

Le lendemain, je vais vaillamment au labo, histoire de parler un peu de ce que je vais faire avec Stefan. Après moultes discussion qui n'avaient rien à voir avec ce qu'on fait au labo, il me parle de sa thèse. Elle porte algorithmes évolutionnaires. Ça à l'air beaucoup plus cool que les réseaux de neurones en fait. En plus, ça se vulgarise pas mal.
Je vais partir du principe que vous connaissez tous la théorie de l'évolution (désolé W. et les autres expatrié au States, j'ai pas envie de l'expliquer). Bah c'est un poil inspiré de ça. C'est utile pour résoudre les problèmes avec plein de variables, dont l'influence des unes sur les autres est compliquée. Le fonctionnement de ces algos est assez simple : on génère aléatoirement plein de jeux de solutions. On voit lesquels sont les plus adaptés. On ne garde que ceux-là pour modifier la manière dont on génère les solutions. Et ainsi de suite. À la fin, on trouve une solution qui convient bien.
Pour ceux qui s'y connaissent plus, il fait ça avec des Q-bits, parce que c'est plus classe. Ça converge plus vite et ça réussi à échapper des minima locaux pour aller vers les globaux (si vous avez rien compris, fallait arrêter de lire après "pour ceux qui s'y connaissent plus", nah).
Étant donné que je lui dis que ça m'intéresse, il me propose de faire mon stage là-dessus plutôt que sur les CNGM. Il veut faire une implémentation en python, pour avoir un truc modulaire, en s'appuyant sur des libs de bas niveau pour pas que ça rame trop. Mais pour que je sois trop surchargé de travail, il m'imprime des articles qu'il a rédigé et me dit de rentrer, non sans m'avoir conseiller des choses à faire pour le week-end.

Comme il est à peine 15h, je vais encore au cinéma. Ce coups-ci, j'opte pour Shrek, en 3D seulement, pas en Imax. Il est pas mal, mais il est quand même en dessous des autres.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire