Burger count

Le BCC (burger count contest) a enfin été lancé. Pour y participer et gagner (ou perdre) des bières, c'est par ici

Burger Count : 75

Pour info, j'ai commence le 28 Juin.

Participants :
Pat, raist (enfin peut-être), JB, K'you, Pim's, Billy, JaiL, Gus

mercredi 7 juillet 2010

First day in Auckland

Après moultes heures de train/avion (je suis parti de London Heathrow, c'était moins cher), me voilà enfin au pays de kiwis. Non, pas ceux ridicules avec des poils et une chaire verte, ceux ridicules avec des plumes et qui ne savent pas voler.

Je suis arrivé vers 17h, c'est à dire peu avant le coucher de soleil, du coup, c'était vraiment super beau vu du ciel (l'océan, c'est classe depuis 12000m de d'altitude -je vole en Airbus moi, je suis un patriote et en plus, ca va 2000m plus haut que les boeing de ces salauds d'Amerloques-). Ça à l'air plutôt petit, vu de la haut, mais en fait, ça l'est. La Nouvelle Zélande représente à peu près la moitié de la France (de mémoire, j'avais été voir il y a longtemps sur wikpédia -j'ai vérifié, c'est la moitié de la France métropolitaine) au niveau superficie, pour seulement quatre millions d'habtant, et beauuuuuuuuuuuucoup plus de moutons (8 fois en fait, mais il y a 20 ans c'était 22 fois). Du coup, c'est un tissu urbain peu dense avec plein de trous au milieux (un peu comme du gruyère quoi).

Bref, revenons à nos animaux bêlants. Donc, disais-je, je suis arrivé vers 17h, et je suis resorti de l'aéroport vers... 19h. Non non, la douane n'a pas été chatouilleuse, bien au contraire, ils ne m'ont absolument rien demandé d'ailleurs, c'est juste que mes bagages ont décidé de rester dans le précédent aéroport. Du coup, je me retrouve en terre hostile, avec pour seules possessions mon bagage à main (qui, rappelons le, pèse à peu près 10kg et contient deux PCs, c'est bon, je devrais survivre), un magnifique kit Qantas pour passer la nuit et un MacDo dans le ventre, parce que j'aime bien manger local quand j'arrive dans un pays.

Je me dirige donc vers le Downtown, ou j'ai réservé un studio meublé pour deux nuits, afin d'avoir un lit douillet et profiter pleinement de mon décalage horaire. Vu du bus qui me mène aux ferries, tout près de mon futur chez moi temporaire, ça n'a pas l'air fou la Nouvelle-Zélande. Il fait plutôt frais (5°C, ils sont civilisés ici, ils ont les degrés Celsius, pas comme ces salauds d'Anglais et d'Américains) et c'est moche. Faut dire, je suis dans la banlieue, il fait nuit et c'est plutôt l'hiver aussi (rapport à un truc avec les hémisphères). Par contre, le downtown est plutôt classe. C'est une sorte de centre ville américain, mais en plus petit. La preuve, la Sky Tower, ze building le plus grand d'Auckland, ne fait que 300m et des poussières.



Mon studio est dans la résidence Istay (mouais, enfin deux jours seulement parce 85$ -soit 50€-, ça fait cher quand même). C'est un immeuble d'une vingtaine d'étages non loin des ferries et donc, de Queen's Street, La grosse rue commerçante. Je prends possession de ma chambre et là, trop classe, j'ai été upgradé et j'ai pas un studio, mais un F1. C'est plutôt cosy, avec une télé, une chaîne, une cuisine, une chambre et une salle de bain avec machine à laver et sèche-linge. Après une étude poussée de l'offre interneé (5$ l'heure, ou 15$ les 24) j'opte pour 24h. J'ai juste eu le temps d'envoyer quelques mails avant de me faire méchamment "jet lagged" (à 22h, mon corps m'a rappelé que normalement, il était pas du tout cette heure là).

Le lendemain, après douze bonnes heures de sommeil, je me lève de mon super lit deux places trop confortable de la mort qui tue. Je dois voir mon respo de stage vers 13h, ce qui me laisse 3h pour me balader et trouver à me sustenter. Je demande à la réception si je peux faire livrer mes bagages ici, du coup, la réceptionniste les a appélés et à tout régler, plutôt cool. Je me suis promené sur les docks et Queen's Street. Ça n'a fait que renforcé mon sentiment. C'est pas très grand quand même. Ça doit faire un arrondissement parisien à tout casser. Après j'ai été faire un tour dans un centre commercial. Dans l'ensemble, c'est pas trop cher (vu que 1€=1,75NZ$, ça aide) et on mange facilement pour 10$. En parlant de manger, c'est le mode américain des "food courts". Ce sont des sortes de grandes places au milieu des centre commerciaux avec des resto sur les bords et des tables au milieu. C'est vachement plus simple pour se mettre d'accord sur où on va manger.

Après avoir testé la gastronomie locale (Burger King. C'est mieux que Mac Sale : c'est meilleur et les sodas sont en open), je me dirige vers le KEDRI. Sept étage plus tard, je découvre mon lieux de stage : un labo d'un quinzaine de bureaux avec une salle des master et tout ce qu'on trouve dans un labo. Je rencontre d'abord Joyce, la responsable administrative, qui m'acceuille gentiment, même si elle à l'air d'être plutôt sèche. Puis viens Nikola Kasabov, le dorecteur du KEDRI, beaucoup plus jovial et bedonnant avec un accent qui fleure bon l'Est de l'Europe (on aurait pû s'en douter à son nom, il est plutôt bulgare). Enfin, je rencontre mon respo de stage, Stefan, dont la grande taille et le facies blond aux yeux bleu colle bien avec ses origines germaines. Stefan et Nikola sont plutôt sympas. Ils m'ont dit de pas me prendre la tête parce que de toute façon, en 6 semaines, j'allais pas pouvoir faire grand chose. Je vais voir Nikola la mercredi prochain pour lui préseneter mon projet de stage. Stefan m'a prèté le livre de Nik : Computational Neurogenetic Modeling. En gros, on prend un réseaux de neuronnes, des protéines (commandées par des gènes, donc en fait on prend un réseaux de gènes) et on voit ce que ça donne en pas à pas. Ça à l'air d'être de la bio comme ça, mais en fait non, vu que c'est pas des vrais réseaux. Ce sont juste des grosses matrices (des gros tableaux avec des chiffres dedans pour les plus ignorants) avec lequelles je vais faire mumuse.

Aprés toutes ces émotions (j'ai quand même un bouquin à lire partiellement en une semaine alors que ça pourrait se torcher en deux jours en faisant que ça, mais bon, ils ont l'air de vouloir me laisser faire un peu ce que je veux), je pars acheter une carte SIM et une clef 3G pour pouvoir téléphoner et envoyer des emails, parce que c'est un peu le seul moyen de communiquer avec le labo les mails. Ensuite, je réserve un "backpaker" (une auberge de jeunesse quoi) pour une semaine mois cher que deux jours d'appart... Enfin, je rentre chez moi, non sans avoir mangé un Burger King (c'est trop bien, ils font un "big deal" avec un menu whoopers et un cheeseburger pour 10$). Après un longue et âpre bataille (que j'ai gagnée, faut pas abuser) avec ma clef 3G pour qu'elle daigne marcher sous linux et un film, Morphée vient encore me chercher un peu tôt à mon goût.

1 commentaire:

  1. Ça t'étonnera peut être (ou pas), mais la Sky Tower n'est pas seulement la tour la plus grande d'Auckland, c'est surtout la tour la plus grande de l'Hemisphere sud!!

    Et c'est pas pour defrandre Mc Do (parceque j'aime pas Mc Do quand il y a 9 burgers sur 10 qui ont un cornichon qui pue alors que j'iame pas ça!), mais les boissons sont aussi en Open!

    Et recemment il y avait une offre pas mal au BK de Queen street: whopper + petite frite à 3$50!

    Mais Mc Do a vite surencherit avec: Chesse burger + petite frite à 2$50!

    Du coup, pour 10$, tu a 4 cheese burger (avec un concombre... certes) et 4 petites frites! Et si tu a de la chance, tu peux squatter de la boisson sur un voisin en illimité. ;)

    Ps: Pour info, je dois être à une moyenne d'environ 2,5 burgers par jour, soit un total de 150 burgers depuis que je suis arrivé... mais je trouve qu'il faudrais mettre des pondérations plus élevé sur les gros burgers...
    Sinon avec la nouvelle formule à 10$, je serais à environ 500 burgers...

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